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Un an ailleurs

Un an ailleurs
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8 décembre 2008

Noël

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Presque à la même date l'an dernier, je me préparais à fêter Noël à Kyoto. Une assez belle (certains disent la plus belle) ville du Japon. En fait, elle est comparée à Paris à l'échelle japonaise. Il est vrai que c'est la seule ville où des efforts ont été faits pour préserver le patrimoine. Les bâtiments se doivent de ne pas dépasser une certaine hauteur pour éviter de gâcher les monuments historiques qui parsèment la ville.

Mis à part ça, l'ambiance n'avait pour moi rien de fabuleux. Certes le côté traditionnel m'a beaucoup plu mais j'ai cependant préféré l'atmosphère d'Osaka que nous avons visitée dans la foulée. Il faut savoir qu'Osaka est à à peine quelques minutes de train de Kyoto.

Mais revenons à notre réveillon!

Aller jusqu'à Kyoto ne fut pas une chose facile. Pour des raisons économiques, nous avions choisi (moi et Kat qui a partagé cette année avec moi) de prendre le bus de nuit. Il est évident que dormir nous fut impossible.
Raison pour laquelle, au matin du 24 Décembre, nous avions des cernes jusqu'aux joues et le teint resplendissant de deux zombies.

Malgré tout, escortées par une amie rencontrée en France avant mon départ, nous avons pu visiter un sacré morceau de la ville avant d'aller réveilloner.
La fatigue nous sciant les jambes, nous avons écourté notre visite histoire de dormir un peu avant de partir pour l'izakaya où nous allions réveilloner.

Notre hôtel figure probablement dans le top 10 des trous à rats internationaux...

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Une propreté douteuse, des douches communes datant du Moyen-Âge, le tout construit dans un bois qui ne demande qu'à s'enflammer, voilà dans quoi nous passâmes trois nuits avant de nous rendre à Osaka...

Mais le réveillon fut génial. Les amis de notre amie très sympas et ces trois journées inoubliables!

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6 décembre 2008

Yamakasa

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Il ne s'agit pas d'un film de Luc Besson mais d'un festival traditionnel propre à la ville de Fukuoka.

Il s'agit d'une course à laquelle seuls les hommes peuvent participer.
Plusieurs équipes de taille variable trimbalent d'un bout à l'autre de la ville en courant et en hurlant d'immenses chars. Certains pèsent parfois plusieurs tonnes.
Le tout se déroule en été avant que le soleil ne soit encore levé, ce qui compte tenu que le soleil au Japon se lève avant 5 heures du matin est assez ambitieux...
Il faut donc pour y assister, soit se lever très tôt (pour les plus courageux) soit ne pas dormir du tout (pour les plus endurants)

Quelques petites photos...

Et une vidéo!

4 décembre 2008

Le périple (partie2)

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Pas de bagages à Nagoya!

Passé le bonheur de mes premiers pas sur un sol ferme, la déception de mon premier jour fut assez crue... Toutes mes affaires pour un an, pliées, empilées, parfois insérées dans la valise avec la pire des peines, perdues?
Je pense avec le recul que la pauvre employée de Japan Air Lines ne se rendit pas compte de sa chance... Abrutie par la fatigue des douzes heures de vol sans sommeil et pressée par le temps d'un autre vol cette fois-ci pour ma réelle destination, je ne me perdis pas en imprécations (d'ailleurs c'était la faute d' Air France) et je signais les formulaires pour m'esquiver au plus vite.
La valise ne me parvint qu'une semaine plus tard, une semaine qui je ne le cache pas, ne fut pas aisée. Débarquer en terre inconnue avec un simple sac à dos n'est pas une chose que je recommande. Surtout quand on a pas d'argent.

Bref! Je tâchais de dormir dans l'avion qui me conduisit vers ma destination finale mais ce fut sans compter sur le zèle des hôtesses de JAL qui s'obstinèrent à me proposer tous les journaux étrangers qu'elles avaient à bord alors que ma seule idée était de dormir. Une finit enfin par comprendre et me tendit une couverture mais il était trop tard, nous entamions l'atterrissage...

Trouver l'hôtel fut aussi une affaire assez compliquée. Plutôt que de dire qu'ils ne savent pas la réponse à une question, les Japonais préfèrent tenter de vous aider même s'ils n'ont aucune idée de ce qu'ils font. C'est ainsi que je me retrouvais propulsée aux quatres coins de la ville, chaque fois envoyée dans une direction différente quand je demandais mon chemin.
Je finis cependant par rencontrer un Tokyoite sympathique qui me guida droit sur le bon hôtel et me permit de ne pas rater le check in ce qui aurait couronné ma journée aux Enfers!

C'est ainsi que je débarquais dans cette immense ville qui bien que jumelée avec Bordeaux en dépassait cent fois les proportions. Ce serait mon terrain de jeu pour environ un an, juste le temps de s'attacher et d'être triste de repartir...

24 novembre 2008

Le périple (partie 1)

Mon premier vol longue durée a été pour moi une expérience assez exceptionnelle... Mon dernier vol remontait à mes six ans lorsque je me suis rendue à Grenoble pour rendre visite à un obscur membre de ma famille dont j'ai aujourd'hui oublié jusqu'au nom. Mais je gardais de ce court vol un assez bon souvenir. J'avais bu du jus d'orange, l'hôtesse de l'air était sympa et il y avait même un assez gentil garçon du même âge assis à côté de moi.

MAIS

Ce ne fut pas le cas pour mon vol vers le Japon! Je pense que mon cerveau traumatisé de gamine de six ans avait volontairement choisi d'occulter le terrible souvenir du DECOLLAGE!
La sensation que mon estomac remontait dans ma gorge, le bourdonnement dans mes oreilles, la vision apocalyptique de Paris vu à l'envers... Tout autant de sensations que j'avais complètement oubliées.
Le choc brutal de l'atterrissage fut en comparaison d'une banalité navrante. Moi qui imaginais que tous mes os allaient se briser, je fus un peu déçue du léger sursaut effectué par l'appareil.

Le reste du vol, quoique long fut assez amusant. Malgré ma fatigue il me fut impossible de dormir contrairement à mon voisin. Je n'avais jamais vu quelqu'un dormir autant!

Une fois le choc de me trouver à plusieurs kilomètres au-dessus de sol passé, j'ai énormément apprécié la vue depuis l'appareil et j'ai même regretté que ma place soit si près des ailes qui ont gâché une bonne partie du paysage.
Afin de favoriser le sommeil de mon voisin neurasthénique, les hôtesses (très sympas mais dont le sourire plastique a fini par me faire peur) ont abaissé les volets de plastique des hublots et là, impossible de voir quoi que ce soit. Ma gentillesse me perdra!

Arrivée à Nagoya, en correspondance pour Fukuoka ma destination finale, j'étais encore loin de me douter que les petites frayeurs du décollage n'étaient rien en comparaison de ce qui m'attendait...

3 novembre 2008

Décollage

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Récit d'une aventure d'un an au Japon,
Tas de souvenirs jetés sur le clavier,
Bons et mauvais côtés,
Le premier message d'une longue série!

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Un an ailleurs
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